Sélectionner une page
Le festival de Montier en Der

Le festival de Montier en Der

Le festival de Montier en Der est sans doute le plus grand festival de photo animalière en France.

Le festival

Montier en der est une petite commune située au nord-est de Troyes. Le festival a lieu tous les ans en novembre. En 2017 c’était la 21ème édition !

Sur les 4 jours du festival c’est environ 43 000 visiteurs qui fréquentent les expositions et les stands sur les différents sites.

Le festival de Montier en Der est étendu sur plusieurs communes. C’est donc sur 15 sites différents que sont réparties les expositions. Un système de navette permet de se déplacer très facilement entre les différents sites.

Mes visites et coup de cœur

Sur 3 jours je me suis concentrée sur les expos de Montier et sur les sites de Giffaumont-Champaubert.

Montier en Der

C’est là que se regroupent les principaux sites d’expositions.

J’ai visité:

Le chapiteau. Là on rencontre des photographes, mais aussi des voyagistes, des associations pour la protection de la nature et des animaux comme lASPAS ou encore des éditeurs avec des livres magnifiques ! Sous le chapiteau il y a également tout un espace dédié aux enfants avec des animations nature.

Le COSEC.  Dans cette salle j’ai pu redécouvrir la très belle exposition de Kyriakos KAZIRAS « Elephant Dream » .  La photo suivante de Kyriakos était exposée en centre ville de Montier dans un format gigantesque de plusieurs mètres de haut !

le temps suspendu de kyriakos Kaziras

le temps suspendu de kyriakos Kaziras

 

Dans l’allée juste en face se trouve l’exposition de Laurent BAHEUX « 50 nuances de lions » . Même si les photos sont  belles, je suis moins fan du post traitement noir et blanc qui est parfois assez dur et tranche vraiment avec celui de Kyriakos qui est tout en douceur. Cette impression est d’autant plus forte que les deux expositions se font face !

Le Haras. C’est un lieu magique que j’ai visité à la tombée de la nuit, cette ambiance nocturne lui convient parfaitement. C’est la que j’ai rencontré  Gil GAUTIER qui présente  » 50 nuances de bleu au natur’aile » . Une exposition absolument magnifique et un photographe très sympathique. Il nous a expliqué comment il a réalisé ses clichés, quelles techniques, matériel et astuces il a employé.

photo de Gil Gautier

L’abbatiale. Ici sont exposées les photos du concours 2017. Toutes les catégories y sont représentées.

Giffaumont-champaubert

Le foyer rural.  dans cette salle sont regroupées les photographes macro et proxi. J’y est découvert d’excellents photographes comme François MAY  et  Jonatahn LHOIR.

Le port de Giffaumont-Champaupert. C’est là que sont concentrés les stands des fournisseurs de matériel. On y retrouve entre autre Jama, Nikon, Canon, Benro, Tragopan etc…

Les maisons du port. Plusieurs petites maisons accueillent des photographes. C’est dans l’une d’entre elle que je suis allée rencontrer Teddy BRACARD qui présentait sa toute toute nouvelle exposition extraite de son livre  » Lorraine par nature ». J’en ai aussi profité pour récupérer mon exemplaire de ce magnifique ouvrage et le faire dédicacer !

Voilà pour les visites! je n’ai pas pu tout faire d’abord parce que 3 jours c’est court et parce que je suis aussi venue pour découvrir la lac du Der.

Le lac du der

Le lac est artificiel. Il a été créé en 1974 pour éviter les inondations de Paris. Pour cela 3 villages ont été vidés de leurs habitants et engloutis afin d’absorber les crues de la marne. C’est désormais un immense lac : le lac du Der.

Il s’étend sur 48 km². Sa profondeur maximale atteint 18m, avec une valeur moyenne de 4 à 7m.

En fin d’été, le lac est partiellement vidé afin de pouvoir recevoir le trop plein de la marne en hiver. Cette vidange laisse réapparaître les anciennes terres. Ces terres sont de précieux refuges pour les oiseaux migrateurs. Ainsi, chaque année en novembre, entre 60 000 et 80 000 grues cendrées viennent y faire escale. Chaque matin et soir le spectacle de l’envol ou de retour des grues s’offre aux visiteurs. C’est un véritable ballet qui s’effectue dans un vacarme assourdissant !

Voilà pourquoi aller voir les grues au lever et coucher du soleil fût donc une activité que nous avons pratiquée chaque jour, pour le plus grand plaisir des yeux !

festival de Montier en Der - les grues au matin

les grues au couchant

Mais n’allez pas croire qu’on ne voit que des grues à l’occasion du  festival de Montier car il y a beaucoup d’autres oiseaux présents sur le lac et les étangs environnants.

Et un des spectacles que je préfère c’est le vol des cygnes. Imaginez donc un moment, fermez les yeux, un battement d’aile sourd arrive « froum froum froum » et le voilà qui passe. Parfois il est tellement proche quand il survole le pont qu’il est impossible de faire la mise au point !

e vol du cygne

J’ai été également impressionnée par la quantité de grande aigrette présentent sur le lac. Ces oiseaux sont d’une grande élégance

La grande aigrette

Les hérons ne sont pas en reste, celui ci est particulièrement amusant .

Le festival fût aussi pour moi l’occasion d’observer ma 1ère bécassine des marais. Cet oiseau est en fait tout petit, je l’imaginais beaucoup plus gros !

Bécassine des marais - le festival de Montier en Der

Le festival de Montier en Der est vraiment un très beau site et c’est  avec le Festival de l’oiseau un de mes sites préféré.

Alors si  vous ne connaissez pas je vous le recommande vivement et j’espère bien y retourner sur une prochaine édition.

Je remercie Fred qui nous a gentillement hébergé et fait découvrir de jolis étangs.

Dernière info, si vous passez par là, poussez jusqu’à Wassy pour aller à la boulangerie acheter les délicieuses « caisses de Wassy ». Ce sont de délicieuses petites meringues aux amandes !

 

 

 

Le vol du matériel photo

Le vol du matériel photo

Le vol du matériel photo est un sujet auquel plusieurs photographes sont malheureusement confrontés chaque année.

Personnellement j’en ai été victime il y a quelques semaines. La date du samedi 23 septembre 2017 va rester dans ma mémoire pendant un bon moment…

Les circonstances du vol du matériel photo

Voici les circonstances dans lesquelles a eu lieu le vol du matériel photo.

Je suis allée rejoindre deux amis, Karin et Benoît lors du « Festiphoto de Rambouillet ». Nous avions comme projet d’allier sorties photo pour le brame du cerf et visites des expositions photo sur les différents sites du festival. C’était aussi l’occasion de retrouver deux amis photographes Gregory POL et Fabien GREBAN pour une sortie brame après les expos.

Nous nous sommes organisés de la manière suivante. Karin et Benoît ont positionné leur camping car près d’une place de brame. Pour nous déplacer sur les expos nous avons décidé d’utiliser ma voiture.  La nuit du vendredi au samedi nous l’avons  passée  bercés par le brame des cerfs. Nous étions donc à l’affût dès le lever du jour. Seul Benoît a eu la chance de voir un beau cerf. De mon côté, j’ai vu passer une martre au loin et deux chevreuils. Comme je n’ai encore jamais vu de cerf (en vrai) de ma vie, karin m’a proposé d’aller en voir dans l’espace Rambouillet. C’est chose faite, nous passons 3h à les observer et les photographier. Nous avons eu la chance de voir dans l’espace libre deux mâles en plein brame qui se sont livrés en plus à quelques petits combats.

En début d’après midi nous retournons au camping-car rejoindre Benoît qui a terminé sa séance d’affût. Karin et moi décidons de repartir faire les expositions sur le site de la Bergerie Nationale. Benoît préfère rester au camping-car et reprendre son affût 300 m plus loin.

Nous laissons nos sacs photos dans le camping car. Il est 14h et nous serons de retour vers 16h car nous voulons être à poste pour le brame en fin d’après midi.

A la Bergerie Nationale nous retrouvons Fabien Gréban sur son expo. Rendez-vous est pris pour ce soir. Après les expos Fabien et Greg doivent nous rejoindre à la séance photo « brame du cerf » puis nous irons tous manger au camping car.

Il est temps pour Karin et moi de rentrer retrouver Benoît. Sur la route nous passons devant Benoît qui est déjà à son poste d’observation. Arrivée au camping-car, je me gare, Karin ouvre le camping car pour récupérer nos sacs et là c’est la vision d’horreur! Il y a plus de sacs, tout est sans dessus dessous. Nous avons été cambriolés!

Quoi faire en cas de vol du matériel ?

A part pleurer, avoir envie de frapper ou s’en vouloir à mort ( eh oui c’est du vécu …) il y a plusieurs choses à faire.

1- Le dépôt de plainte auprès de la gendarmerie ou du commissariat le plus proche, soyez patient, ça peut durer un moment….(mais je tiens à préciser que nous avons été bien reçus)

2- Diffuser au plus vite l’information sur les réseaux sociaux, sur les groupes de vente de matériel d’occasion.  N’ oubliez pas les magasins de vente directe type « cashconverter » . Penser à diffuser les numéros de série de vos objectifs et boîtiers ce qui implique de les avoir notés auparavant ! Je vous invite à lire l’article très complet que Régis Moscardini a écrit sur son blog Auxois Nature suite au vol de matériel photo dont a été victime notre ami Grégory POL en 2016. Pour cela cliquez ici.

3- Prenez contact avec votre ou vos assureurs.

Les conséquences en cas de vol du matériel photo?

Les conséquences, les dommages, sont bien sûr financiers. J’ai pour ma part perdu entre autre mon boitier D500 qui avait 5 mois et mon objectif 200-500 qui avait 10 mois. Mais il n’y a pas que le côté financier, il ne faut pas négliger l’aspect psychologique, c’est plus pernicieux. Passé le choc de la découverte du vol, il faut entamer les démarches.  Puis tous les jours on se prend à chercher quelque chose. Et là, on réalise que zut ça aussi c’était dans le sac photo et que c’est volé avec le reste.

Çà va vous paraître stupide, car ce sont des petites choses sans beaucoup de valeur. Mais, toutes ses petites choses anodines, une clé usb, une mini trousse de secours, ma gourde etc, vous replongent dans le vol. Tous les jours je passais devant la table où mon matériel est habituellement rangé et où à la place de mon sac il n’y a plus qu’un espace vide… Tout cela a le dont de me mettre en colère. En colère contre moi même pour ma négligence  et surtout en colère contre ces connards (désolée mais j’ai aussi besoin de le dire !) qui me privent de ma passion ! C’est quelque chose que je n’arrive pas à accepter. C’est comme une double peine.

J’ai heureusement eu la bonne idée (il faut bien que j’en ai eu au moins une …) de ne pas partir avec tout mon matériel. J’avais sorti de mon sac mon deuxième boitier et son chargeur, 3 petits objectifs et mes filtres. Malgré tout ma pratique c’est la photo animalière et ce n’est pas avec un 18-105 que je vais pouvoir pratiquer. Or j’ai besoin de ressortir faire de la photo. C’est pourquoi je décide de casser ma tirelire et de me racheter mon objectif 200-500. Me revoilà donc équipée avec mon D7100 et ce nouvel objectif. J’ai le sentiment d’avoir franchi un cap. Je n’ai pas encore tiré un trait sur cette mésaventure mais j’avance et c’est le principal !

Quelles leçons en tirer?

Tout d’abord il faut se préparer au pire ! Suivre les recommandations données par Régis peut éviter bien des tracas. J’avais pris soin d’enregistrer mon matériel auprès de Nikon et de garder mes factures. Ces précautions facilitent les démarches.

Mais le maître mot c’est VIGILANCE !

Je ne peux pas dire que je ne savais pas! C’est arrivé à Greg il y a un an !

Normalement je suis d’une prudence maladive. Mon sac ne me quitte jamais ! Allez savoir pourquoi je l’ai laissé ? Je me suis sans doute sentie trop en sécurité. Nous étions entre amis, heureux de nous retrouver, de passer de bons moments ensemble, bref en confiance! Mais dites-vous bien que nous ne sommes malheureusement en sécurité nulle part. Les festivals sont des lieux privilégiés pour les voleurs. Le brame attire les photographes avec leur meilleur matériel. Chacun veut pouvoir faire la photo !  Alors ne relâchez jamais votre vigilance. Ne devenez pas à votre tour victime de vol du matériel photo que vous aimez tant !

Au delà de la disparition du matériel et des photos que j’avais prises à l’espace Rambouillet et que je ne verrai jamais ce sont aussi des moments d’amitiés qui ont été volés. Car nous avons dû écourter notre week-end et laisser tomber nos projets.

Pour clore cet article je tiens à partager avec vous une photo que je viens de réaliser avec mon tout nouveau téléobjectif. Une partie de la page est tournée. Il y aura bien d’autres photos à faire et à partager !

ma 1ère photo suite au vol du matériel photo

Chausey, un archipel magique

Chausey, un archipel magique

Chausey est un archipel situé au large de Granville (département de la Manche) en Normandie.

A marée haute, la grande île est entourée de 51 îlots, mais par grande marée, 365 îlots sont découverts à marée basse. Il faut donc être un bon navigateur pour s’aventurer au cœur de l’archipel en bateau!

chausey panorama

Chaque année depuis 2012, je participe avec l’association les « Plongeurs Naturalistes de Normandie » (PNN) à une mission d’inventaire de la flore et de la faune sous-marine.

Nous sommes mandatés par le SyMel (Syndicat mixte des espaces littoraux de la Manche). Chaque mission dure une dizaine de jours et génère un rapport écrit.

Chausey – Faune sous marine

Chausey sous l’eau, cela implique de bien programmer la plongée. Car, ici, les courants sont très forts. Il faut donc connaître les spots de plongées et savoir à quel moment on est à l’étale de la marée. C’est à dire là où le courant est plus faible. Malgré toutes ces précautions, il arrive parfois de ne pas avoir de courant en surface mais d’en trouver au fond et vice versa….Nous privilégions l’étale de marée basse car les roches sont émergées et offrent plus de zones abritées pour plonger. De plus, la profondeur est moindre et nous permet de rester plus longtemps sous l’eau.

A Chausey, nous plongeons depuis la surface jusqu’à 20m de profondeur. La plongée dure entre 30 et 60 minutes en fonctions de la profondeur, des conditions météo et du courant.

Au fil de nos missions, nous avons répertorié plus de 320 espèces sous marines. Sur un seul site de plongée nous comptabilisons parfois plus de 100 espèces différentes. Ce qui prouve que les fonds marins de l’archipel de Chausey sont d’une grande richesse.

Voici quelques photos des espères sous-marines de l’archipel de Chausey :

un labre rupestre

Rouquié - Ctenolabrus rupestris

une petite vieille

Centrolabre

une seiche

Seiche

une rose de mer

Rose de mer

Chausey – Faune terrestre

L’archipel de Chausey est un véritable refuge pour les oiseaux marins. C’est aussi une aire de repos pour les migrateurs. La grande île abrite également bon nombre de lézard des murailles ainsi que le lézard vert.

Le site est une réserve ornithologique. C’est un lieu de nidification pour les cormorans huppé, les goélands.

Début septembre, nous avons réussi à approcher très près des Tournepierres à collier ainsi que des petits Gravelots. Les approches ont parfois été longues, nous avons passé du temps à ramper dans le sable. Mais, les oiseaux ont fini par accepter notre présence et nous avons fait de belles observations.

Tournepierre à collier

"<yoastmark

Tournepierre en livrée nuptiale

"<yoastmark

En recherche de nourriture

"<yoastmark

Petit gravelot en « mode boule »

Petit gravelot à Chausey

Petit gravelot

Les îles Chausey sont un véritable trésor qu’il faut absolument préserver !

La drink station – séances photos

La drink station – séances photos

La drink station, voilà un mot bien étrange. Mais en fait, c’est tout simple. Une drink station c’est un peu le bar du coin pour les oiseaux.

j’ai eu la chance d’être invitée à passer quelques jours à une drink. Suivez moi pour découvrir la faune qui  fréquente les lieux.

Présentation de la drink station

La drink station qui nous a accueillie, a été construite par les adhérents d’un club photo.

Elle se trouve dans un verger, lui même situé au cœur d’une zone boisée.

La drink station est de bonne taille, le bassin creusé dans le sol, mesure environ 6 m de long par 3 mètres de large. La profondeur varie de 5cm à 30cm. La cabane d’affût est partiellement enterrée ce qui permet de positionner les objectifs au niveau de l’eau. Les ouvertures sont équipées de vitres sans tain. Les fenêtres peuvent s’ouvrir et dans ce cas le camouflage se fait avec un filet.

La vitre sans tain a deux avantages. Elle  assure un parfait camouflage car les photographes sont totalement invisibles de l’extérieur. De plus, elle renforce l’isolation phonique et les bruits liés aux déclenchements des boitiers sont moindres. Cependant il y a un inconvénient à utilisation des vitres sans tain, c’est la perte de lumière. En effet, l’opacité fait perdre une partie non négligeable de la lumière ce qui oblige à monter en iso pour compenser. Cela ne posera pas de problème pour les objectifs très lumineux qui ouvrent à 2.8 mais c’est un paramètre à prendre en compte pour les autres. Ce problème est surtout perceptible au lever et coucher du soleil.

Voici la drink station :

drink station

ici une des fenêtre sans tain est ouverte, un filet viendra compléter le camouflage

l'intérieur de la drink station

La drink station est assez vaste pour accueillir 3 photographes

Comment se déroule une séance photo

Pour profiter pleinement de la drink station est préférable d’y rester toute une journée.

Je vous recommande de vous installer de très bonne heure, juste avant le lever du soleil. Pour augmenter vos chances de voir les oiseaux, il faut déposer quelques graines aux abords de la drink. Choisissez bien vos points de dépose car les oiseaux viendront plutôt se poser où il y a à manger. C’est donc là que vous ferez vos photos. Vérifiez l’arrière plan, supprimez les éléments gênants si possible, décalez une branche, ajustez la position d’une souche… Cela prend un peu de temps et crée de l’agitation. Il vaut donc mieux avoir fait tout cela avant l’arrivée des animaux.

Pensez à prendre avec vous tout ce dont vous avez besoin, le matériel photo bien sûr, mais aussi des boissons chaudes ou froides selon la météo ainsi que de quoi grignoter.

Le meilleur moment pour ressortir est aux environs de 13h. L’été il fait chaud, les animaux sortent moins et le lumière est trop forte. C’est donc le bon moment pour faire une pause. Attention à bien vérifier avant de sortir qu’il n’y a pas autre chose que des passereaux à proximité.

Reprise des observations vers 15h, jusqu’à la tombée de la nuit. Voilà typiquement le rythme que nous avons tenu pendant le séjour.

Les animaux à la drink station

La drink station est à l’origine conçue pour observer les oiseaux. Cependant, d’autres animaux la fréquentent.

Les mammifères

Nous sommes restés 3 jours sur le site et nous avons eu chaque jour la visite d’un écureuil. Ce dernier vient à la drink pour se désaltérer. Il en profite également pour chaparder quelques graines de tournesol ainsi que  des glands ou noisettes destinés aux geais et aux pics.

L’écureuil se désaltère.

En poste d’observation sur une souche.

écureuil à la drink station

Prêt à grignoter quelques graines.

D’autres mammifères fréquentent les lieux. Du plus petit au plus grand, nous avons observé le mulot et le chevreuil.

Les chevreuils viennent boire à la drink station uniquement lors des fortes périodes de sécheresse. Là, ils venaient surtout se régaler des pommes du verger. Nous avons observé un brocard ainsi qu’une chevrette et son petit. Ils ne sont jamais restés très longtemps mais il leur est arrivé de faire plusieurs passages (entre 2 et 4) au cours d’une même journée.

Chevreuil à la drink station

Le mulot quant à lui faisait des aller-retour éclair pour récupérer les graines de tournesol laissées par les oiseaux.

mulot à la drink station

Les oiseaux

Les oiseaux qui fréquentent le plus la drink station sont les passereaux. Dès que les 1ères graines sont déposées, le ballet des mésanges et des rouges-gorges commence!

mésange huppée à la drink station

la mésange huppée est une des espèces de mésange que nous avons observée.

Puis d’autres espèces arrivent.

Sittelle torchepot à la drink station

La Sittelle torchepot a vite adopté les lieux, elle est surtout présente le matin.

pigeon à la drink station

Les pigeons font quelques passages.

Pie à la drink station

Les pies s’incrustent

Le chant du pic vert retenti à plusieurs reprises, puis, au bout d’un moment, il arrive.

pic vert à la drink station

Le pic vert affectionne particulièrement la drink station, il adore venir se baigner

Nous avons vu d’autres oiseaux, le geai des chênes est venu plusieurs fois dans le verger. Le pic épeiche, le pic épeichette,  le gobe mouche gris, le pinson des arbres, le pouillot nous ont également rendu visite à plusieurs prises.

L’apothéose fut l’observation de l’épervier qui ne s’est posé que quelques secondes.

épervier d'Europe à la drink station

L’épervier d’Europe, une brève observation tellement belle et intense !

En fonction des saisons les espèces qui visitent la drink station varient. C’est ce qui rend les visites attractives car on ne sait jamais ce que les animaux nous réservent!

Ces séances photo sur une drink station étaient une première. Je profite de cet article pour remercier Karin et Benoît qui m’ont invitée,  j’ai vraiment beaucoup aimé.

Après avoir construit un affût à écureuil, j’envisage de me construire une petite drink station durant l’hiver…..

 

 

 

 

Petit passage à vide photographique

Petit passage à vide photographique

Un passage à vide dans notre activité photographique est sans doute incontournable.

Le désert ou presque

En cette fin de printemps, les animaux se font rares. Pourtant j’ai la chance d’être dans une région assez riche. Je peux alterner les spots en bord de mer, dans le bocage ou les marais.

Les oiseaux marins migrateurs sont repartis pour la plupart. Les chevreuils sont en période de mise bas et restent bien cachés dans les herbes hautes. La période des foins n’a pas encore commencé donc je peine à apercevoir le renard…..

Nouveau projet photographique

Mais, fin mai début juin, les journées sont longues. Il y a un sujet que je rêve de photographier depuis environ 2 ans. C’est le blaireau ! J’ai la connaissance de 3 terriers.

Un est dans un bois très dense, les signes d’activité sont bien présents, la terre est remuée à l’entrée de plusieurs gueules de terriers. Mais malheureusement, la lumière ne pénètre pas bien à 18h30 il fait quasiment nuit. Je suis donc contrainte de renoncer à ce site.

Le 2ème spot est en bordure d’une piste cyclable. les gueules de terriers sont visibles dans le talus. Je repère les traces de passage, la terre est un peu remuée, il y a des zones de glissades etc…Je me poste à l’affût en fin de journée, à bon vent……rien rien rien, aucune activité. Pourtant j’ai persisté jusqu’à la nuit. De l’autre côté du talus il y a un champ qui est en culture. Les blaireaux sortent -ils de l’autre côté. Pour le savoir il faudra attendre la moisson…

Le 3ème spot quant à lui est aussi en sous bois. Mais, cette fois la zone est plus dégagée. Toutefois, l’activité y semble plus faible. J’arrive sur site vers 18h. Comme les terriers sont exposés à l’ouest, j’ai une lumière magnifique vers 21h, 21h15.

belle lumière sur la blaireautière

Mais toujours aucune trace des blaireaux. A 21h30 il fait trop sombre, c’est encore raté !

Passage à vide mais….

Un passage à vide de 2 -3 semaines, c’est peu mais ça semble une éternité quand on a été habitué aux belles rencontres. Je me raisonne, je laisse les blaireaux de côté pour le moment.

Je retourne vers mes spots habituels, il y a un champ que je surveille tout particulièrement. Car, très régulièrement il est fréquenté par les chevreuils, les lièvres et même des sangliers. il n’est pas rare d’y voir aussi des buses. Aussi, chaque soir après le boulot je passe devant le champ en espérant qu’il soit fauché.

Vendredi soir, il fait chaud, je roule donc fenêtres ouvertes sur le chemin qui mène au champ. Soudain, une délicieuse odeur me parvient, l’odeur de l’herbe coupée !

Yes ! Il faut se garer le plus discrètement possible. Il ne reste plus qu’à enfiler la tenue de camouflage et prendre le boitier !

J’entre dans le champ en prenant soin de vérifier le sens du vent et de bien rester dans l’ombre de la haie. Tout est calme pas la moindre présence, je vais pouvoir avancer et me trouver une cachette. Je progresse doucement et j’observe la partie basse du champ au loin, rien. Un quart de tour et là me voilà face à face avec un renard qui vient d’entrer dans le champ. Je me fige, lui aussi ! Doucement je m’accroupi, il hésite, puis fait demi tour, je m’allonge au sol, il s’est éloigné mais pas trop, je devine la pointe de ses oreilles dans l’herbe. Au bout de 2 minutes je me relève doucement, goupil a disparu ! Zut!

Je fais demi tour pour retourner à l’entrée du champ.

La récompense

Je jette un œil vers le bas du champ et là surprise je vois mon renard 100 m plus bas tranquillement assis au soleil. Il faut donc croire que je ne l’ai pas traumatisé plus que ça !

En bas du champ il y a une brèche dans la haie, donc si je prends le chemin je vais pouvoir de nouveau rentrer discrètement dans le champ et m’approcher de mon renard. En chemin je croise un joli lièvre, la chance me sourit de nouveau mais je ne veux pas m’attarder pour ne pas manquer le renard.

Goupil est toujours là en pleine activité de chasse !

Je me régale, l’herbe coupée vient compléter mon camouflage et le renard s’approchera de moi à plusieurs reprises.

Voici quelques uns de ces moments que le goupil a bien voulu m’accorder au cours des 2 heures que j’ai passées avec lui.

le saut du renard

le saut du renard

 

4 mulots dans la gueule, qui peut encore dire après ça que le renard n'est pas utile !

4 mulots dans la gueule, qui peut encore dire après ça que le renard n’est pas utile !

 

le renard arrive vers moi, à pas de loup !

le renard arrive vers moi, à pas de loup !

 

Après cette séance de chasse, un petit repos au soleil bien mérité

Un petit repos au soleil bien mérité.

 

Après une telle séance, le passage à vide est vite oublié et je suis plus motivée que jamais ! Alors si vous aussi vous connaissez un petit passage à vide, ne vous découragez pas, la nature saura toujours vous récompenser !

 

 

 

 

 

 

La faune sauvage au bout du chemin

La faune sauvage au bout du chemin

La faune sauvage, voici en quelque mots que l’esprit s’envole vers des contrées lointaines.

Je suis certaine que vous êtes déjà au fin fond de l’Afrique à la rencontre des grands fauves. Mais il n’est pas nécessaire de partir si loin pour rencontrer les animaux sauvages. Ils sont bien souvent à deux pas de chez nous, juste au bout du chemin.

La faune sauvage

C’est un vaste sujet . Car, tout animal non domestique est par définition sauvage. Voilà qui élargit notre horizon photographique ! Vous avez donc le choix pour photographier la faune sauvage de votre région. Ainsi, il n’y a plus qu’à partir à la rencontre du plus petit des insectes ou d’un grand cervidé…

Le temps

Pas question ici de la météo, mais bien du temps qui passe. Du temps passé, de celui dont vous disposez pour pratiquer la photo animalière. En effet c’est une discipline qui est chronophage. La faune sauvage n’est pas toujours facile à approcher. Mais chaque espèce est différente. Aussi si vous êtes peu libre, se lancer dans l’approche du renard ou du blaireau n’est pas la meilleure option ! Mais pratiquer la macrophotographie dans son jardin ou tout espace vert à proximité est plus approprié.

Le lieu

Pour photographier la faune sauvage, il faut obligatoirement s’isoler … Non, pas nécessairement, là encore tout dépend du sujet que vous avez choisi. Les passereaux type rouge gorge ou mésange sont assez peu farouches. La encore, pas besoin d’aller loin et installer une mangeoire sur un balcon ou dans un jardin est très facile.

Bien souvent dans les villes il y a des espaces verts dédies aux joggeurs. De plus une majorité de municipalités s’engage dans une démarche écologique et les entretiennent sans pesticides. Les buissons, voir les plans d’eau attirent les animaux qui, soit s’y installent soit s’y reposent. Il ne faut donc pas négliger ces parcours pour vos sorties animalières.

Mon spot express

Mon spot express, c’est à 10 min de voiture de chez moi. Très pratique pour se vider la tête après une journée de travail .

C’est un parcours promenade hyper fréquenté par les joggeurs, les familles, les « vttistes » …..A priori pas très propice à la photo animalière, mais détrompez-vous.

Le chemin longe une plage et serpente entre les buttes recouvertes d’herbes, là c’est le paradis des lapins de garennes. N’allez surtout pas croire qu’ils sont apprivoisés dès que vous tentez une approche tout le monde rentre dans les terriers. Donc pour les photographier, il faut profiter de leur absence pour s’approcher toujours à bon vent. Puis se dissimuler au pied d’un buisson, s’allonger dans l’herbe et attendre qu’ils ressortent. IL faudra être patient car dès qu’un promeneur passe tout le monde détale à nouveau !

faune sauvage - lapereau

D’un côté du chemin c’est la plage, lieu de promenade des chiens par excellence ! Mais en hivers, les oiseaux marins sont bien présents, mouettes, goéland, aigrette, parfois un grèbe et les bécasseaux sont au rendez -vous. A marée montante allongée sur le sable j’attends que les oiseaux viennent vers moi poussés par la mer.

faune sauvage - Bécasseaux

De l’autre côté la zone est marécageuse. Plusieurs mares se succèdent, bordées par une roselière. C’est le territoire des canards, colverts, sarcelle, mais aussi foulques et poules d’eau. Au printemps c’est la période de la reproduction et des naissances. Les mâles se disputent les femelles. Plus tard, les jeunes découvrent leur environnement.

Faune sauvage - bagarre de canard Colvert

Faune sauvage - Canne colvert

Faune sauvage - Foulque et son petit

Faune sauvage - Poule d'eau

Vous trouvez cela trop classique? Mais la nature saura toujours nous offrir des moments forts qui sortent de l’ordinaire. Par exemple la visite d’un héron cendré au cœur de la roselière.

Faune sauvage - Héron cendré

Ou encore ce ragondin albinos qui est sorti des roseaux un soir.

Faune sauvage - Ragondin albinos

Conclusion

Ceci n’est qu’un aperçu de ce que la nature nous offre.

Alors prenez votre boîtier et allez découvrir la faune sauvage au bout de votre chemin.

Et si vous voulez aller plus loin,  je vous invite à découvrir les autres articles du blog et pourquoi pas aller à la découverte de l’écureuil roux .

N’hésitez pas à partager vos rencontres avec moi en laissant un commentaire à la fin de cet article.

Ne ratez pas mes prochains articles !

Ne ratez pas mes prochains articles !

Inscrivez-vous gratuitement à ma newsletter pour recevoir avant tout le monde mes nouveaux articles

Votre inscription est validée !