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En route vers le banc de l’îlette
Le rendez-vous est pris pour 8h, tout le monde se prépare, on charge les sacs photos et pic-nique.
C’est parti pour la traversée de la baie.

La marée n’est pas encore tout à fait basse et il faut franchir quelques ruisseaux.
Mais gare aux bottes trop basses ou trop larges car on a vite les pieds mouillés n’est-ce pas Greg !

Après 1h30 de marche (on nous avait annoncé 35 min) nous voici arrivés sur le banc de l’îlette.
Un peu de repos accompagné d’un sandwich et ça va tout de suite beaucoup mieux.

sur le banc de l'îlette

Nous sommes en grande marée, la mer s’est retirée loin, très loin, la baie devient le terrain de jeu des cavaliers, je leur prendrai bien un cheval pour piquer un galop !

Nous avons quelques heures devant nous avant que la marée ne remonte et entoure le banc de l’ÎIette.
Donc,  nous décidons d’aller explorer la zone de dune et de marécage derrière nous.

 La dune marque la limite du Marquenterre .
Sur cette zone,  on trouve de nombreux oiseaux dont le Traquet motteux.

Mais le plus curieux en ce lieu c’est un petit troupeau de mouflon corse !
Ils ont été introduits pour la chasse il y a plusieurs années et se sont parfaitement adapté à cet environnement.

Affût pour les limicoles
De retour sur le banc de l’îlette, nous devons organiser nos postes d’affût. Car la marée en montant doit repousser les oiseaux vers nous.
Karin remarque une grande branche sur le sable et nous allons la chercher pour la déposer près du banc de sable.
Qui sait, un cormoran pourrait avoir la bonne idée de venir s’y percher …

Nous nous dispersons par petit groupes pour installer discrètement.

Karin et Benoît se préparent.

Bob s’attribue le creux d’une dune

Je reste avec Greg et Régis.
Nous construisons notre affût avec des débris en bois, nos filets de camouflage, des algues et des herbes sèches ramassées sur l’estran.

Il ne reste plus qu’à ce cacher dans le creux derrière et attendre…..
Attendre, attendre que la mer monte et ramène avec elle les oiseaux qu’elle pousse au fil des vagues.
La mer monte vite, il fait beau mais le vent souffle fort.
Il n’y a pas beaucoup d’oiseau qui arrivent jusqu’à nous. Sans doute sont-ils allés se mettre de l’autre côté de la baie car elle est moins exposée au vent.
Nous voyons tout de même passer devant nous plusieurs vol d’huîtriers pie.

Deux Bécasseaux variables viennent près du rivage avant de s’envoler.

Le retour
La mer est haute et arrive juste au bord du banc de l’îlette nous n’avons pas vu beaucoup d’espèces mais le spectacle était magnifique.
Nous entamons lentement le chemin du retour.
Nous devons faire une pose d’une heure en route car il y a encore trop d’eau pour traverser.
La fatigue commence à se faire sentir parce que  nous avons marché environ 12km depuis ce matin.
Ce n’est pas tant la distance mais le fait que nous avons chacun environ 10kg de matériel à  transporter !
Le vent souffle toujours, mais le soleil est bien présent et nous avons tous pris des couleurs !
Arrivés aux voitures Bob et légèrement déçu, il n’est là que pour le week-end, demain c’est le retour.
Bob voulait voir les phoques de la baie de Somme mais la sortie de samedi ayant été annulée cela n’a pas été possible.
Jean-pierre qui nous a accompagné sur la sortie connait bien la région, il nous signale qu’il est très facile de voir des phoques depuis une digue sur la plage de Berck.
Qu ‘à cela ne tienne, Greg, Régis, bob et moi partons pour Berck.
Karin et Benoît décident de rentrer au gîte se reposer.
A Berck pour voir les phoques
Nous arrivons à Berck.
Aie aie aie, nous avions juste oublié que c’est aussi ce dimanche que se déroulaient à Berck les grands concours de cerf volants.
La circulation est totalement bloquée, grâce au GPS nous arrivons quand même au bord de plage.
Ils sont là, 9 gros pépères phoques, veau marins, qui se prélassent sur le sable !

Nous nous régalons du spectacle, Bob est heureux, nous aussi !
La nuit tombe, impossible de repartir car toutes les routes sont bouchées.
Karin et Benoît vont devoir manger sans nous.
Nous nous réfugions dans un petit resto, mais la patronne nous dit qu’elle n’a plus rien, pas même une pizza.
Nous négocions des frites et une petite bière, nous avons même droit à des profiteroles pour le dessert, pas si mal notre repas improvisé !
Finalement, nous repartons vers 23h, nous arrivons vers minuit au gîte, vite une douche et au lit car demain il faut se lever à 6h.
Régis et moi nous avons loué un affût dans le parc du Marquenterre pour toute la journée……
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